1er Mai : TRANS GOUINES PĂDALES POUR LA LUTTE FINALE !
TRANS GOUINES PĂDALES POUR LA LUTTE FINALE !
1ER MAI â JOURNĂE INTERNATIONALE DE LUTTE DES TRAVAILLEUR·EUSES
14h â Place dâItalie
TRANS GOUINES PĂDALES POUR LA LUTTE FINALE !
1ER MAI â JOURNĂE INTERNATIONALE DE LUTTE DES TRAVAILLEUR·EUSES
14h â Place dâItalie
Quelques semaines aprĂšs le coup de force du budget 2025, dâune austĂ©ritĂ© inouĂŻe (coupes budgĂ©taires violentes dans les domaines de la santĂ©, lâĂ©ducation, la culture), le gouvernement Bayrou prĂ©pare de nouvelles saignĂ©es pour le budget 2026 :
le capitalisme sâenlise et sâattaque aux droits des travailleur·euses pour freiner sa chute.
Ce mĂȘme capitalisme qui jusquâĂ peu promettait, Ă grand renfort de green et pinkwashing, dâembrasser la âdiversitĂ©â du monde, de travailler Ă lââinclusionâ des publics et dâagir pour la âsoutenabilitĂ©â de son modĂšle, ne sâembarrasse plus de cet apparat de vertu depuis que les rĂ©actionnaires ont repris le pouvoir : depuis lâaccĂšs de Trump Ă la prĂ©sidence des Ătats-Unis, un nombre croissant dâentreprises annoncent supprimer leurs politiques dâinclusion des LGBT au travail.
Nous nâattendons rien des bourgeois, mais la vitesse Ă laquelle les masques tombent est rĂ©vĂ©latrice de leur considĂ©ration de nos identitĂ©s.
Pour eux, nous sommes une variable dâajustement, sacrifiable dĂšs quâelle nâest plus rentable.
Face à une inclusivité factice, nous demandons une réelle amélioration de nos conditions de travail.
Les LGBTI sont majoritairement de la classe des travailleur·euses.
Toutes les attaques faites à cette classe nous concernent, et elles ont été nombreuses.
Nous nâoublions pas le mĂ©pris du gouvernement Borne, imposant sa rĂ©forme de la retraite Ă grands renforts de 49-3 en dĂ©pit de nos mobilisations historiques.
On se rappelle aussi de la casse des services publiques, mĂ©thodiquement menĂ©e Ă coups de coupes budgĂ©taires et de restructurations absurdes, Ă laquelle font face les travailleur·euses de lâenseignement, de la santĂ©, des transports.
Les manifestant·es du secteur culturel, prĂ©carisé·es par les logiques austĂ©ritaires Ă lâĆuvre dans leur milieu, ont vu leurs revendications au mieux ignorĂ©es, au pire rĂ©primĂ©es, comme aprĂšs lâoccupation pacifique du centre Pompidou le 20 mars dernier.
Mais la ministre de la Culture a dâautres prioritĂ©s pour ses musĂ©es : appeler Ă lâexpulsion des jeunes mineurs isolĂ©s du parc de Belleville de la GaĂźtĂ© LyriqueâŠ
Travailleur·euses, nous le sommes, TPG aussi. Cela induit encore plus de précarité, en particulier pour les personnes trans.
Des carriÚres hachées et des retraites incomplÚtes ne nous permettent pas de vivre dignement.
Nous, LGBTI, nous sommes encore trop souvent exclu·e·s de nos familles et câest pourquoi nous subissons une retraite oĂč nous sommes isolé·e·s.
Ni héritage, ni mariage, ni enfants ne devraient déterminer notre condition sociale.
Le capitalisme et lâoppression des LGBTI sont les deux faces dâune mĂȘme piĂšce.
Le systĂšme capitaliste repose sur lâhĂ©tĂ©rosexualitĂ© pour reproduire sa force de travail, bĂ©nĂ©ficier de travail gratuit et, via la structure familiale, intĂ©grer la domination et la violence dĂšs le plus jeune Ăąge.
Chaque jour, le capitalisme montre plus clairement sa barbarie.
LâimpĂ©rialisme est Ă lâĆuvre et les fronts guerriers se multiplient.
Partout, la bourgeoisie se mue en fascisme et en France, Bruno Retailleau rĂ©ussit Ă voler le titre de ministre prĂ©fĂ©rĂ© des fascistes Ă Darmanin, en multipliant ses attaques contre les personnes migrantes, lâAlgĂ©rie ou les femmes voilĂ©es.
Il nâest pas trop tard.
Opposons un projet communiste et TPG, pour un monde libéré des oppressions.
Par la grĂšve gĂ©nĂ©rale, arme des travailleur.euses, libĂ©rons-nous de lâexploitation et de lâaliĂ©nation. Rendons au travail son goĂ»t dâĂ©mancipation, garantissons le loisir au quotidien et du temps pour jouir librement de nos dĂ©sirs.
Pour défaire le capitalisme patriarcal, nous appelons à une organisation commune des luttes LGBTI et ouvriÚres.