L'antifascisme ne se dissout pas

L’abject Bruno Retailleau vient de déclarer la dissolution de la Jeune Garde.

Alors que les meurtres racistes et les attaques de groupuscules d’extrême-droite se multiplient, le ministre de l’intérieur a décidé de dissoudre l’un des principaux collectifs antifascistes. Nous ne sommes malheureusement pas étonné·e·s de cette annonce, venant de quelqu’un qui participe à la montée des discours islamophobes en s’en prenant régulièrement aux femmes voilées, mais cela nous alerte particulièrement sur la fascisation de la société. Car c’est bien ce processus qui est en cours via la destruction des corps intermédiaires qui nous permettent de nous organiser contre la montée du fascisme. Si nous n’avons plus d’organisation pour résister, nous serons alors condamné·e·s à subir.

Ces dernières années, les dissolutions et tentatives de dissolutions s’accentuent et plus particulièrement envers les associations luttant contre l’islamophobie.

Face aux attaques du gouvernement, de l’extrême droite et de la droite extrême, la réponse doit être massive et unitaire de la part de l’ensemble des organisations des luttes sociales, antiracistes, féministes, LGBTI, écologistes…

Il devient de plus en plus nécessaire de s’engager et de renforcer nos collectifs, associations, syndicats et partis pour organiser la résistance. A sa sortie du conseil des ministres, Retailleau s’est félicité de “ne rien laisser passer” et nous le prenons donc au mot et ne laisserons rien passer également.

Cagnotte de soutien : https://www.helloasso.com/associations/action-justice-climat-paris/collectes/pour-la-dignite-et-l-antifascisme-cagnotte-de-soutien-a-la-jeune-garde

Nous resterons antifascistes jusqu’au bout de nos faux ongles.